En 2003, le Parti Libéral du Québec pour gagner la confiance des électeurs, promettait de sabrer dans les programmes de subventions aux entreprises. Pourtant, depuis sept ans, le gouvernement de Jean Charest ne cesse de distribuer subventions et garanties de prêts par l'intermédiaire d'une multitude de programmes tout aussi inutiles et coûteux les uns que les autres.

Ce n'est qu'un exemple de gaspillage honteux au moment où le gouvernement de Jean Charest demande aux citoyens de se serrer la ceinture et de payer davantage pour les services publics. Pratiquement tous les programmes de subventions et de prêts aux entreprises devraient être abolis, l'état doit laisser le libre-jeu du marché déterminer quelles entreprises s'imposeront par la qualité de leur gestion et par la pertinence et la rentabilité de leurs services et produits.
Lorsque l'état donne arbitrairement des fonds publics à une entreprise plutôt qu'à une autre, il prend partie pour la première contre la seconde qui, elle, ne compte pas sur la béquille étatique. D'autant plus que cette forme d'intervention gouvernementale devient immanquablement un canal pour récompenser les petits amis du régime.
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