jeudi 29 avril 2010

Les subventions aux entreprises: interventions inutiles, arbitraires et coûteuses de l'état

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En 2003, le Parti Libéral du Québec pour gagner la confiance des électeurs, promettait de sabrer dans les programmes de subventions aux entreprises. Pourtant, depuis sept ans, le gouvernement de Jean Charest ne cesse de distribuer subventions et garanties de prêts par l'intermédiaire d'une multitude de programmes tout aussi inutiles et coûteux les uns que les autres.

L'un de ces programmes, les FIER (Fonds d'investissement économiques régionaux) s'est transformé en véritable système de distribution de fonds publics aux amis du Parti Libéral. La Presse rapportait ce matin l'exemple d'une contribution de 6,3 millions à une entreprise qui vient de déclarer faillite et qui, par hasard, appartenait à un donateur du PLQ: Des millions engloutis dans une agence de sécurité insolvable.

Ce n'est qu'un exemple de gaspillage honteux au moment où le gouvernement de Jean Charest demande aux citoyens de se serrer la ceinture et de payer davantage pour les services publics. Pratiquement tous les programmes de subventions et de prêts aux entreprises devraient être abolis, l'état doit laisser le libre-jeu du marché déterminer quelles entreprises s'imposeront par la qualité de leur gestion et par la pertinence et la rentabilité de leurs services et produits.

Lorsque l'état donne arbitrairement des fonds publics à une entreprise plutôt qu'à une autre, il prend partie pour la première contre la seconde qui, elle, ne compte pas sur la béquille étatique. D'autant plus que cette forme d'intervention gouvernementale devient immanquablement un canal pour récompenser les petits amis du régime.
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vendredi 23 avril 2010

Taxe sur l'essence par la ville de Montréal: aucun respect du contribuable

La ville de Montréal fait la preuve depuis quarante ans qu'elle ne sait pas négocier les conventions collectives de ses employés et de ceux de la Société des Transports de Montréal: elle est constamment déficitaire et à la recherche de sources de taxation additionnelles, alors que ses revenus ne cessent pourtant d'augmenter. Pendant ce temps, les employés municipaux ont les meilleures conventions collectives au Québec: leur rémunération globale (salaire, avantages sociaux et régimes de retraite) est de 33% supérieure à celle des fonctionnaires et des employés du gouvernement du Québec. La ville se présente comme étant démunie de ressources fiscales alors qu'elle concède des conditions en or à ses employés: il y a quelque chose qui cloche!

La dernière trouvaille des municipalités pour siphonner davantage les contribuables et continuer à vivre au dessus de leurs moyens: une demande de taxe spéciale sur l'essence de 1,5 cent au litre.

Le gouvernement du Parti Libéral de Jean Charest leur avait lâchement cédé le morceau lors du dernier budget: il leur avait livré, tel Ponce Pilate, les automobilistes sans défense. Le ministre Bachand prévoyait que la ville pourrait commencer à siphonner ses victimes le 1er juillet prochain. La ville, dans un geste complètement irrespectueux du contribuable, a demandé que le châtiment soit exécutable plus rapidement, dès le 1er mai. Et Ponce Pilate Bachand leur a dit oui!

Quel manque de respect pour l'automobiliste, le contribuable, le citoyen! Même pas capable de respecter la date de l'exécution de sa sentence arbitraire!
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